Malade ?

[Sujet libre] [En ce moment je suis vraiment malade … XD]

*Tchip Tchip Tchip*

« - Hum …. »

*Tchip Tchip Tchip*

« - Hum … oui … »

Kurogane sortit petit à petit de sa torpeur, il faisait beau dehors, très beau même, un temps radieux ! Aucun nuage ne recouvrait le ciel bleu azur et le soleil rayonnait de toute sa splendeur. Kurogane le voyait, il entendait les oiseaux ainsi que les disciples occupés dehors. Quel heure était il ? Sans doute tard puisque le soleil était déjà haut dans le ciel.

« - Hum, pourquoi est ce que j’ai dormi si tard ? »

Il voulu se lever, malheureusement malgré tous ses efforts, impossible de ne serait-ce que de se mettre dans une position assise, ou simili assise, une barre de fer lui barrait le crâne, son ventre et ses articulations lui faisait mal. Et son nez coulait et lui paraissait énorme et rouge.

« - Ah c’est magnifique, le jour ou il fait beau, il faut que je sois malade … bon, et bien je n’ai plus qu’à dormir je suppose. J’ai quand même une déveine, bon … dormons alors »

Après quelques heures, le disciple ne dormait pas, tout le monde était dehors a profiter de cette belle journée, et lui était tout seul dans le dortoir, qui était apparemment un endroit évité en pleine journée puisqu’il n’avait pas l’ombre d’une personne dans le couloir.

* Mais mince ! Personne ne pense à passer par ici, les dortoirs sont donc si excentrés que ça de la vie des toutes les personnes grouillantes dehors… grouillantes ? Il faut vraiment que je sois malade pour dire ça ! *

« - Graaaaaaaaa ! »

Kuru se rendait au dortoir des filles qui avoisinait celui des garçons. C'etait une magnifique journée, mais elle allait vers l'interieur.
La raison en etait tres simple. Elle avait... rendez-vous.

Quand elle y repensa, ses joues rosirent. Tout pres de son coeur, elle avait gardé le petit mot qui lui disait de se rendre devant la porte du dortoir. Elle etait si joyeuse qu'on aurait pu la croire en train de danser et non marcher. Elle avançait souriante [ et c'est rare], chantonnant presque..

C'est alors que par la mince ouverture que laissait les deux pans de porte, elle vit quelqu'un bouger a l'interieur du dortoir des garçons. Il etait la? Sans reflechir, elle fit coulisser la porte et vit... Kurogane, allongé sur son lit.

*Rah.. *

Elle cacha sa deception en esquissant un sourrire.

"Mais qu'est-ce que tu fais la? tu es malade?"

Ses instincs maternels reprenant le dessus, elle posa sa main sur son front. Il avait de la fievre, et son nez etait encombré.

"Ne bouges pas, j'ai de quoi te soigner.. Je reviens."

Elle sortit du dortoir et fila jusqu'au sien pour recuperer quelques plantes. Elle ne pensa pas a avertir Aiko sur le moment.. Elle avait ce qu'il fallait. Mais elle irait tres certainement la prevenir plus tard.

Kanji passait à proximité des dortoirs, quand un projectile aux cheveux noirs en kimono bleu le percuta de plein fouet.

*Tiens, une nouvelle technique d'assassinat... ou alors, on a laissé entrer un sanglier qui a traversé une penderie...Mais les cheveux noirs, c'est plutot rare chez ces animaux*

Alors qu'il venait de prendre conscience du fait que son posterieur était entré douloureusement en contact avec le sol, et qu'il avait le souffle coupé, il s'aperçut qu'il avait devant lui une jeune fille qu'il connaissait bien, et qui venait visiblement de connaitre le même genre d'imprévu.

- Eh bien, Kuru, tu essaies de nouvelles techniques de luttes, ou tu essaies de rattraper un cheval qui se serait trompé d'écurie?

Il était de très bonne humeur, malgré cet incident.

Il se releva et lui tendit la main pour l'aider, puis il avisa les plantes qui étaient éparpillées autour d'elle.

- Voyons... fievre, non? Mais ce n'est pas pour toi...Quelqu'un est malade, ou Aiko-sana t'as demandé quelques simples?

Il venait de faire une grosse erreur d'etiquette en parlant de sa collégue, ce qui était inhabituel. Il esperait que la disciple ne l'avait pas remarqué, tandis qu'il s'employait à l'aider à ramasser les plantes.

[J'ai pas l'intention de lui faire les soins, pour une fois... mais un coup de main, je refuserai pas]

Ce jour là, Aroukai avait décidé de se balader dans le couloir, le soleil tapant trop fort pour lui [spèce de geek le Aroukai] ; du moins c’est ce qu’il disait et ce que les autres croyaient. En réalité, il n’était pas là par hasard, il avait rendez-vous. Il voulait que ça reste secret car il ne savait pas comment réagiraient les professeurs lorsqu’ils l’apprendraient. Si cela restait inconnu de tous, ça n’en était pas moins visible. Il perdait ses moyens à l’approche de la jeune fille, il oubliait de répondre lorsqu’on lui parlait,…

Il approchait donc du lieu dit, en espérant déjà y trouver Kuru, mais ne vit personne. Avait-elle oublié ? Ne voulait-elle pas venir ? Qu’avait-il fait pour cela ? Etait-ce lui qui se trompait ? Tant de questions sans réponses, du moins immédiatement.

Il attendait la depuis seulement quelques secondes, (minutes peut être ?) qu’il entendit des gémissements, provenant d’un dortoir adjacent. [Ahh les matheux toujours à caser des mots à la con…] Il y entra et découvrit Kurogane étendu, presque agonisant ; il lui toucha le front et remarqua qu’il était bouillant. Il se remémora alors, comme son instinct de survie lui dictait, la manière de faire chuter plus rapidement la température. Bien que cela ne lui plaisait pas, il se mit torse nu et se colla au jeune garçon…

[Agonisant, agonisant … ^^ ]

Après que sa colère se soit dissipée, Kurogane s’est senti a bout de force, il sombra dans un sommeil profond.
Il fut réveillé par un bruit dans le couloir. Heureux de ne plus être seul, il essaya de se relever.

« - Rah … »

* - Rah ? Pourquoi Rah *

Il sentit quelqu’un s’approcher. Trop fatigué pour ouvrir les yeux. Il laissa la personne s’approcher.

« Mais qu'est-ce que tu fais la? Tu es malade? », c’était Kuru.

Il sentit une main se poser sur son front. Une main chaude, qui savait ce qu’elle faisait. Après quelque instant la main parti, et Kuru aussi.

« Ne bouges pas, j'ai de quoi te soigner... Je reviens. »

Elle était parti, Kurogane ne s’en aperçu trop tard.

* Non, reste ! Rooo … pourquoi est ce que je me retrouve tout seul encore …*

Il entendit un petit bruit dans le couloir, plus loin. Quelques paroles puis plus rien. Enfin il entendit des bruits de pas, mais venant de l’autre côté cette fois. Profitant de cette occasion, il commença à appeler, qui ? Quoi ? Rien de vraiment important, il ne sortait que des paroles sans queue ni tête juste pour prouvais sa présence dans le dortoir. Il entendit les pas venir vers le dortoir. Il vit quelqu’un passé le seuil de la porte.

* Aroukaï ?! *

Il ferma les yeux et attendit que son professeur s’approche. Il l’entendit venir, il sentit une main sur son front, une main plus rude que celle de Kuru, mais la sentir sur lui donna une soudaine bouffée de chaleur. Le professeur retira sa main. Quelques bruits. Quelque chose tomba sur le sol. Il senti la couverture qui le couvrait partir et son haut se faire enlever. Puis quelque chose de chaud sur son torse, il ouvrit les yeux et vit son professeur, allongé sur lui. Le temps s’arrêta. Kurogane sentait le souffle chaud du professeur sur lui et leur peau en contact. Le bonheur, tout simplement. Feignant un sommeil profond, il pris son professeur dans ses bras.

« - Humm … »

Il sentait également un bombement se former dans son pantalon, il bascula le professeur sur lui de façon à ce que tout mouvement puisse être impossible pour Aroukaï. Il se mit dans la position également ou le bombement maintenant très grand soit invisible aux yeux de son professeur. Il se retrouva donc complètement sur lui, l’entoura de ses bras. Toujours feignant un soleil de plomb il laissa tomba sa tête sur celle d’Aroukaï, qui ne pouvait plus rien faire. Leurs lèvres se joignirent, c’était plus fort que la première fois, cela durait également plus longtemps. Le bombement se faisait plus fort que jamais, mais Kurogane ne relâchait pas son étreinte sur le corps chaud du professeur, quiconque les surprendrait dans cette position pouvait s’imaginer tous ce qu’il voulait. Mais ça, Kurogane s’en fichait.

Kuru sortit en courant de sa chambre avec les bras pleins de plantes et de fleurs pour faire des infusions.
Sans comprendre ce qu’il lui arrivait, elle se retrouva par terre face a Kanji-san.

« Excusez moi ! » dit-elle maladroitement. Elle avait ete sotte et ne l’avait meme pas remarqué dans le couloir. Ils etaient tombes, il avait amorti sa chutte.
Elle se redressa et pris la main tendue de son professeur pour se relever.

« Merci »

« - Voyons... fievre, non? Mais ce n'est pas pour toi...Quelqu'un est malade, ou Aiko-sana t'as demandé quelques simples? » lui dit-il.

« Euh.. Non, c’est Kurogane-kun... il est malade. Je pensais que ces plantes lui seraient utiles pour son retablissement. » Elle regarda son professeur avec un regard interrogateur. Elle voulait lui montrer qu’elle connaissait bien les usages de celles-ci.

Elle se baissa pour rammaser le reste de feuilles. Ses cheveux toucherent le sol (comme souvent) et quelques herbes se prirent à s’entremeler dedans. En se relevant elle montra du regard le dortoir, d’ou elle venait d’entendre un bruit. Elle s’approcha de l’entree avec Kanji a ses cotes.

Quand elle vit la scene.. ses membres s’egarerent. Elle laissa tomber ses plantes un seconde fois et s’aggripa au bras de Kanji. Seul celui-ci aurait pu le detecter. C’etait comme un appel au secours.

Kurogane embrassait Aroukai... encore. Mais cette fois.. c’etait son baiser qu’elle voyait. Celui qui lui avait chauffé le coeur pendant tant de jours. Ses yeux se mouillerent un peu mais elle reprit conscience de la situation. Kurogane aimait Aroukai.. autant sinon plus qu’elle. De plus.. Aroukai etait.. en dessous de lui ? il y etait donc allé de son plein gré.. puisque Kurogane semblait assoupit. Elle ne savait pas s’il fallait les separer, ou s’en aller.. mais Kurogane etait malade. Il fallait lui donner des soins... encore une fois, elle s’en remit a Kanji. Elle posa son regard sur son professeur, puis une derniere fois vers Aroukai.. le mot...

Le mot qu’il lui avait glissé au marché [cf Jour de marche] lui disait bien de venir.. mais.. peut-etre qu’il voulait qu’elle le voit .. qu’elle comprenne ses vrais sentiments. Une facon indirecte de lui dire qu’il ne voulait pas d’elle.
Tres genee, la jeune femme se baissa a nouveau pour ramasser ses plantes.

Ce fesant elle reflechit encore.. pensant a son coeur, au bord de l'explosion.. elle pleurrait.. ses yeux ne pouvaient plus contenir ses larmes.. sans reflechir..

.... sans rien dire....


... elle partit en courant...


... ne laissant derriere elle que son parfum et une trainée de petites fleurs qui avaient comme deserté ses cheveux pour voler dans les airs.....

*Kurogane malade? Allons bon, qu'at-il attrapé ?*

Kuru avait bien choisi ses plantes, mais Kanji était curieux de voir ce qu'avait ce jeune homme. et puis, il fallait être honnête, depuis l'incident de la cour, il était curieux de savoir ce qu'étaient devenus ses rapports avec Kuru. Il décida d'accompagner sa brillante éléve jusqu'au chevet du malade. Il irait prévenir Aiko ensuite.

Entrant dans le dortoir, il eut un choc: Aroukaï et kurogane... non, pas possible ? Si en temps normal, celà l'aurait juste fait repartir, voire l'aurait amusé, il se sentait un peu perdu, voire horrifié, en pensant à ce que Kuru lui avait confié tantot. Celle-ci se rappelait d'ailleurs à son souvenir en lui serrant le bras de toutes ses forces. Il lui mit la main sur l'épaule, mais elle semblait tétanisée, comme s'il avait voulu réconforter une statue.

Elle se tourna et plongea son regard dans le sien, les yeux pleins de larmes prêtes à jaillir. Il voulut lui dire une parole réconfortante, mais elle s'enfuit. De toute façon, il ne l'aurait pas trouvée.

- Dites, mes petits tourtereux, quand vous aurez fini de faire les zouaves, Aroukaï pourra peut-etre aller chercher un docteur, ce sera peut-etre moins agréable mais sans doute plus efficace.

Il s'élança à la suite de Kuru. Il aurait du examiner le malade, mais c'était elle qui le préoccupait. Il la rattrapa facilement, elle s'etait arrété contre un mur. Elle pleurait. Il la prit par le bras et voulu la retourner, mais elle tomba à genoux devant lui. Alors, il s'agenouilla, et la prit dans ses bras, caressant doucement ses cheveux noirs. Il était paternel pour la premiere fois depuis longtemps. Elle se laissa aller, le visage enfoui contre son torse, dans son kimono blanc.

- Pleure un bon coup, petite fille, ça fait du bien.

Il aurait voulu avoir une plaisanterie stupide, mais tout ce qu'il pouvait faire était de la tenir dans le berceau protecteur de ses bras, et caresser ses longs cheveux pour la réconforter.